10 avril 2011

Back home

Ben voilà il fallait bien que ça arrive un jour. Après 3 avions et 27h de voyage, me voici revenu chez moi.
Drôle de sensation, impression de flottement, d'avoir le cul entre 2 chaises comme on dit. Bref un peu de mal à se réacclimater. Plus de bruit, de pollution, de circulation anarchique, ... tout il est beau et bien ordonné. Je vous avoue que repartir illico me démange fortement.

Mais si ce voyage là est terminé (snif), croyez bien que j'ai déjà des dizaines de destinations en tête et que je repartirai très bientôt. Le voyage est une drogue dont on ne peux plus se passer une fois qu'on y a gouté.

Alors à la prochaine, merci à tous ceux qui ont suivi mon humble périples. J'espère que ces aventures vous auront donné l'envie de vous envoler pour d'autres horizons autant qu'à moi de repartir.

2 avril 2011

Au coeur des Annapurnas

Bon encore une fois je suis reparti pour en montagne pour un ultime trek au coeur même de l'Annapurna, dans ce qu'ils appelent ici le "sanctuaire". Il s'agit du trek qui mêne jusqu'au camp de base à 4200m et d'où démarrent les expéditions qui tentent l'ascension du sommet de l'Annapurna I.

En bref , je me suis encore mangé 8 jours de marche sur des chemins aménagés aux trois quarts .............. d'escaliers. Mes jambes me maudissent encore aujourd'hui ! Je vous explique même pas combien ces trucs vous coupent les jambes à la montée et vous brisent les genoux à la descente. A la louche et sans mentir j'ai du en avaler facilement 20000 !!!

Quoi qu'il en soit, malgré des conditions mitigées il faut avouer que les spectacles auquels j'ai eu droit feront partis des plus beaux souvenirs de ce voyage. Se lever à 6h du matin et avoir la chance d'admirer le lever du soleil qui illumine des montagnes gigantesques avec dont les sommets font tous plus de 7000m est une expérience ... unique et indescriptible.















17 mars 2011

De village en village

Changement de décor, changement de vitesse. Après les efforts de la haute montagnes, je me suis fais une petite transition. Après une sérieuse glandouille de plusieurs jours à Pokhara à m'occuper de mes pieds en piteux état me voici donc parti pour une épopée dans les petits villages, histoire de mieux observer de la vie quotidienne des népalais (hors des endroits où ils parquent les touristes), de voir les vieux temples et autres vieilles pierres rappellant l'histoire de ce pays toujours très rural.

Ainsi, j'ai voyagé dans des bus bondés, fréquemment obligé de m'installer sur le toit, ce qui soit dit en passant permet une vue sans égal sur les paysages mais impose une attention de tous les instants 1/ aux multiples "obstacles" qui gravitent à cette hauteur (mon "baptême terrestro-aérien" s'est effectué lorsque l'arrière de mon crâne est subitement et douloureusement rentré en contact avec une branche) 2/ à la possibilité d'être catapulté au moindre nid de poule dans des ravins vertigineux. Ceci étant dis pas de quoi s'alarmer selon les autorités locales qui ne prêtent aucune attention à ce genre de pratiques délatoires par nos contrées.

Pour information les villages traversés se nomment Panchabhiya, Bandipur, Nuwakoth, Bhaktapur (pour les plus courageux d'entres vous qui voudraient chercher précisément où j'ai posé mes fesses !!). Et qu'est ce que j'ai fais à part prendre le bus? Et bien j'en ai profité pour faire des grasses mat', aller me ballader jusqu'à d'incroyables points de vues sur l'Himalaya, visiter des grottes immenses, jouer de la musique et bien sûr me faire péter le bid!!

 


 










 

27 février 2011

Trekking autour des Annapurnas

Allez hop, sitôt arrivé à Pokhara, sitôt reparti le lendemain. Destination Besi Sahar, point de départ du fameux circuit de trek autour des Annapurnas d'une durée de 21 jours.

A part le 1er jour assez fade car on ne commence qu'à 800m d'altitude, les paysages (et le chemin aussi, pfffff) commence à prendre de véritables allures de haute montagne. On passe des canyons vertigineux (trop cool, moi qui est le vertige!), des vallées immenses, et on commence à voir les sommets qui s'élèvent à plus de 7000m.

Mais ce n'est pas seulement les paysages qui font la richesse de ce trek, se sont aussi les habitants qui vivent de manière très simple, souvent difficile. Pas de route pour les véhicules. Seules des caravanes de porteurs ou de mules apportent tout ce qui est nécessaire dans les villages.

Chaque jour, j'ai pris plaisir de pouvoir partager des moments inoubliables, en discutant tant bien que mal avec les locaux d'une gentillesse inégalable, à partager leur repas dans des cuisines sombres et sales, à dormir dans des chambres par des températures souvent négatives, ou encore en assistant à des couchers de soleil extraordinaires lorsque les cimes enneigée des plus hauts sommets du monde se teintent d'une douce lumière rougoyante.

Mais pas de chance, l'hiver me rappelant à l'ordre, il a fallu rebrousser chemin au bout de 5 jours car la neige tombée fraichement empêchait toute progression au delà de 4000m et le temps ne présageait pas d'amélioration pour les jours suivants. Le retour s'est donc effectué en 3 jours et le soleil a refait surface au fur et à mesure que l'on redescendait dans la vallée.

 








 


 
Cette aventure ayant quand même sérieusement consommée mes batteries, j'ai décidé de passer plusieurs jours entiers à ne rien faire à Pokhara et ce, jusqu'à nouvel ordre ! Et oui c'est ça le luxe de prendre une année de vacances !!!!!!!!!!

13 février 2011

Initialement en route pour Darjeeling !

Que les voyages sont pleins de surprises ... épuisantes!! Voici le récit de ce qui sera probablement le plus long de mes déplacements.

Au départ de Varanasi, tranquillement en train de boire un thé à la terrasse de mon hotel qui surplombe le Gange, je m'apprétais à partir prendre mon train pour la ville voisine de Darjeeling. Le plan étant de rejoindre ensuite Darjeeling par bus, moyen offrant le meilleur compromis coût/temps de transport.

Me voilà donc parti en Rickshaw (idem tuk-tuk) pour aller à la gare à 12 km de là. J'arrive à la gare, tranquille, à 6h de l'aprèm soit une heure en avance. Je grailloutte un peu dans une gargotte locale et me voilà en train de prendre le chemin du quai pour attendre le train. Au passage je remarque que c'est la première fois qu'il y a un système d'indication pour savoir sur quelle voie chaque train se situe. Trop cool que j'me dis. Sauf que je ne trouve pas le numéro du mien sur aucun panneau d'affichage et qu'il est supposé arriver dans une minute! Donc je pense "Bordel ! Ah ça ils peuvent me répéter 100 fois par jour "incredible India" hein! J'te jure l'Inde ..."

Après avoir posé la question à au moins 3 personnes pour être bien sûr du bon quai, j'arrive et là v'la pas que j'apprends que le train aura 4h de retards (et que les panneaux d'affichage sur le quai indiquent seulement 2h, top le système!). Allez hop on prend son mal en patience et on se met à attendre calmement. Après autant de mois de voyage je commence à avoir un patience à toute épreuve.

Enfin ça c'était sans compter qu'au bout de quatre heure, nouveau rebond. Le train aura encore 2h suplémentaires de retard soit 6h en tout. Parce que comme il a pris du retard il est difficile de le faire circuler vu qu'il n'y a qu'une voie et que le train ne peuvent se croiser qu'en de rares endroits. Avalage de salive et retour les fesses sur le béton bien dégueu. On attend encore 2h pour finalement apprendre quoi ..!!!!!!!!! Que personne, parmi le personnel de la gare, ne sait vraiment quand le train devrait arriver. Ouaaaaaahhhhhh putaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!! Ils ont réussi à mettre ma patience à bout! Moi qui croyait avoir tout vu ! Il est déjà 1h du mat' et évidemment pas moyen de dormir vu qu'il faut rester sur le qui-vive pour chopper cet empaffé de train quand il va se pointer. Arggghh!!

A 4h du mat', finalement, le train se pointe et je monte dedans avec mon billet "sans réservation" puisque les quotas étaient épuisés au moment où je l'ai acheté. Rien a foutre, je vais quand même me caler dans un wagon couchette sachant que l'on peut "upgrader" son billet en payant un supplément direct avec le contrôleur. Je me couche donc dans une couchette au hasard et commence enfin à piquer un roupillon que j'estime alors bien mérité.
Quand voilà le contrôleur genre 1h plus tard (je me rappelle plus bien vu la tronche enfarinée que j'avais lorsqu'il m'a réveillé). Il m'explique que je ne peux pas rester à cette place car elle est réservé mais que je peux payer un supplément de 20 euros pour une 2è classe air-conditionnée!!!!!!!! Alors que j'ai payé mon billet 0,45 euros et qu'une couchette classique coute 2 euros!!!! Donc "pas moyen que je lui répond". Et là il m'explique qu'il n'ait pas possible d'aller dans les wagons-couchette classiques car les portes qui les séparent des "air-conditionnés" sont fermées et ne peuvent être ouverte qu'à la prochaine gare. Il m'indique donc une autre place libre, proche des wagons-couchette classique, où je m'installe comme je peux vu qu'il faut se la partager à 2 avec mon compagnon de voyage.
Je me rendors comme je peux et enfin je sombre dans les bras de morphée, à moitié recroquevillé mais bon là franchement plus rien ne peut m'empêcher de dormir.
Quand vers 9h du mat' je me réveille après une - très - courte nuit, et après avoir retrouvé mes esprits je me dis qu'il a du m'oublier vu que ça faisait plusieurs heure que je roupillait. Ben pas de bol le v'là qui arrive 1/2 plus tard pour me dire de rebouger vers ma couchette finale car nous arrivons à une gare. Je bouge donc, ainsi que mon infortuné compagnon de voyage, finalement, à ce qui sera MA couchette alors qu'il fait déjà jour depuis longtemps.
L'unique bonne nouvelle c'est qu'il n'ais finalement jamais revenu pour me demander de payer le supplément de billet. Ouahhh trop cool j'ais économisé 1,5 euros !!! (rire nerveux)
On arrive enfin à destination après 17h de train + 9h de retard, c'est à dire de nuit (vers les 21h). Et là ...

Nouveau rebondissement !!! Aucun bus, aucun train, ni d'ailleurs aucun moyen de transport, même pas un bouriquot ne pars en direction de Darjeeling! Il y a des émeutes dans la ville et toutes les voies d'accès sont coupées. Là, on respire bien profondément et on accepte la fatalité de peur de piquer une crise de nerfs.
Bien obligé de changer nos plans, nous décidons donc de passer une nuit à l'hotel et d'aller directement le lendemain au Népal (puisque la frontière est à 2 pas et que c'était notre destination suivante).
Le lendemain on saute dans un bus local, direction le poste frontière. Après 1h de tape-cul on passe enfin la frontière à pied sans aucune difficulté. Dans la ville opposé (au Népal donc!) nous sommes contraints d'attendre encore 4h avant de pouvoir prendre un bus pour Kathmandu. De là il nous faudra encore 19h dans un bus où il fut difficile de dormir malgré la fatigue avant d'arriver à Kathmandu.

Voici donc le récit de ma pire aventure dans les transports depuis le début de mon voyage. Au total j'aurais mis 40h pour atterir à Kathmandu. A côté de ça je peux vous assurer que les grèves de la SNCF se sont des vacances. En tout cas je ne risque pas d'oublier l'Inde, ça je peux vous l'assurer !!!!